Le procès a été ajourné au 8 juin, mais le Procureur général dans un document de 89 pages fait état d’une collusion entre Shabir Shaik et Thalès pour verser de 4 072 499 Rands de pots de vin entre octobre 1995 et Juillet 2005 à Jacob Zuma. Ces versements se faisaient par l’intermédiaire d’une société appartenant à Shabir Shaik, Nkobi Group. Mais comme ni Shaik, ni sa compagnie n’avait les fonds nécessaires pour faire de tels versements, ils empruntaient de l’argent avec un fort taux d’intérêt. Ces sommes présentées comme des prêts n’ont jamais été remboursées. Entre 1999 et 2000, Thales et Shaik avait décidé de verser 500 000 rands annuels (environ 50 000 euros) à Jacob Zuma afin qu’il les protège de toute enquête compromettante dans cette affaire d’achats d’armes. Une société basée à l’île Maurice servait d’intermédiaire à Thalès pour les versements. Thalès réglait aussi les notes d’hôtels et d’achats de costumes quand Jacob Zuma venait en voyage à Paris. Zuma est accusé de fraudes, blanchiment d’argent et racket.
© RENAPAS
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