Le 21 mars est l’anniversaire du massacre de Sharpeville, le jour où la police de l’apartheid a tiré sur des manifestants. Le bilan fut lourd : 69 morts, plusieurs centaines de blessés, des milliers d’arrestations, instauration de l’état d’urgence et interdictions de toutes les organisations progressistes. Pour le Parti National arrivé au pouvoir en 1948 en Afrique du Sud, nul ne pouvait déroger aux lois racistes qui réglaient la vie quotidienne de chacun suivant la couleur de sa peau sous peine d’amende ou d’emprisonnement. La loi sur la suppression du communisme, guerre froide oblige, était bien pratique pour faire taire les récalcitrants et au nom de la défense de la chrétienté, on pouvait torturer l’âme tranquille. Le racisme reste plus que jamais un fléau à combattre alors que la xénophobie et la haine de l’autre deviennent prégnantes partout dans le monde, sous une forme ou une autre.
© RENAPAS
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