Jacob Zuma enfin traduit devant la justice Dix ans après avoir été accusé de fraude, racket, blanchiment d’argent et corruption, Jacob Zuma va devoir s’expliquer devant la justice. En 2007, il avait été accusé d’avoir accepté des pots de vin de compagnies d’armement étrangères dans le scandale de l’achat d’armes pour la rénovation des forces armées sud-africaines en 1999. Le parquet avait abandonné les poursuites quand il devint candidat à la magistrature suprême aux élections de 2009. Cette décision avait été qualifiée d’irrationnelle par la Haute cour de justice du Gauteng et elle avait demandé un jugement. Les allées et retours devant la justice ont coûté à l’état la bagatelle d’un million d’euros à l’état. Zuma vient d’accepter, à la demande du nouveau président Cyril Ramaphosa, de payer ces frais de justice s’il venait à perdre son procès. Les accusations contre la compagnie d’armement Thint, qui n’est autre que Thalès, vont aussi être reprises. Raymond Zondo, chef de la justice, doit aussi commencer son enquête sur la capture de l’état par la famille Gupta. Beaucoup de soucis pour l’ancien chef d’état.
© RENAPAS
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