Le procureur général vient d’accorder au Président Jacob Zuma et à ses avocats jusqu’au 30 novembre pour apporter des éléments nouveaux concernant les 783 chefs d’inculpation pour corruption pour lesquels la justice avait été saisie. Cette décision fait suite à celle de la Cour suprême d’appel qui avait reconnu que la décision en 2009 du parquet d’abandonner les poursuites étaient « irrationnelle" L’interminable jeu du chat et de la souris entre Jacob Zuma et la justice va-t-elle enfin se terminer ? Rien de moins sûr selon la politologue Susan Booysen car il peut toujours dire que « des accusations ne font pas une condamnation ». Deux mois avant la conférence de l’Anc, on peut douter que le chef du parquet, connu pour être un de ses fidèles soutiens, accélère la procédure judiciaire. Il faut aussi réunir les 218 témoins qui seront convoqués à la barre.
© RENAPAS
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