Cette petite phrase anodine cache un des plus gros scandales de vente d’armes à l’Afrique du Sud. En prononçant cette phrase codée, Jacob Zuma acceptait un confortable pot de vin de l’entreprise Thalès, anciennement Thomson CSF, pour un contrat d’équipement électronique. Ce n’est qu’une minuscule partie de l’affaire qui remonte à 1999 et revient sur le devant de la scène selon les enjeux politiques. Par un de ces retournements spectaculaires dont l’interminable histoire de cette vente d’armes est friande, le Président Zuma et son équipe d’avocats viennent de reconnaître devant la cour d’appel que la décision du procureur en 2009 d’arrêter la procédure « était irrationnelle » et qu’ils étaient prêt à la réouverture d’un procès par l’actuel procureur général, Shaun Abrahams, un homme qui mange dans la main du clan Zuma. Autrement dit il y a peu de chance pour que l’affaire soit tirée au clair avant les échéances électorales de décembre 2017 pour le renouvellement de la direction de l’Anc et les élections générales de 2019.
© RENAPAS
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