Près de 500 femmes ont été victimes d’agressions sexuelles, dont 247 cas de viols, entre les mois de janvier à juillet 2017 selon la police du Swaziland. Rien d’étonnant dans un pays où en 2015, quatre femmes sur dix croyaient qu’un mari avait le droit de battre sa femme parce qu’il est le chef de famille. Les raisons invoquées pour battre sa femme sont les suivantes : refuser d’avoir une relation sexuelle avec son mari ; lui tenir tête dans une discussion ; sortir de la maison sans lui dire où elle va ; négliger les soins à apporter aux enfants et coucher avec un autre homme. Ces croyances ont pour résultat d’augmenter les violences faites aux femmes et d’augmenter le nombre de femmes qui meurent sous les coups de leur maris ou compagnons, selon le Swaziland Action Group against Abuse. En 2009, Le journal médical the Lancet, rapportait qu’une fille de 18 ans sur trois avait été victime d’abus sexuels. Un quart de ces abus sont commis au sein de la famille. Le royaume du Swaziland est connu pour très folklorique danse des roseaux, où des jeunes filles aux seins nus essaient d’attirer les regards du monarque qui choisit alors une nouvelle épouse. Colonie britannique indépendante depuis 60 ans, cette monarchie absolue n’a jamais été condamnée pour atteinte aux droits humains.
© RENAPAS
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