Selon la loi actuelle, toutes les femmes sud-africaines ont le droit de recourir à l’avortement jusqu’à 12 semaines de grossesse. Ce délai peut être prolongé jusqu’à 20 semaines si cette grossesse met la femme en danger ou bien si « elle peut affecter de manière significative ses conditions sociales ou économiques ». Cette particularité de la loi sud-africaine pourrait être remise en cause, si la loi présentée par une la députée Cheryllyn Dudley est adoptée. De fait la plupart des femmes découvrent qu’elles sont enceintes entre 8 et 10 semaines de grossesse, le temps de faire les démarches et le délai risque légalement d’être dépassé. Cheryllyn Dudley est une élue African Christian Democratic Party (ACDP), parti démocrate chrétien africain, qui avant de déposer son projet de loi a consulté Doctors for Life , une association anti avortement et s’est largement inspirée de la loi néo–zélandaise peu favorable à l’avortement et de la législation américaine qui tente de décourager les femmes d’avoir la maîtrise de leurs corps.
© RENAPAS
© RENAPAS
Pour nous contacter
Conception du site : AB
Site réalisé sous SPIP