La liberté de la presse faisait partie des revendications des militants anti apartheid et ils n’ont pas hésité à défendre ce droit fondamental démocratique en le payant très cher. Depuis la fin du régime d’apartheid, l’Afrique du Sud avait fait d’immense progrès pour garantir la liberté de la presse et le droit d’expression est garanti par la nouvelle constitution. Le Rapport sur la liberté de la presse dans le monde montre qu’aujourd’hui l’Afrique du Sud fait partie des pays où la liberté de la presse n’est que partielle. La loi très controversée dite « Secrecy Bill » menace de 25 ans de prison le journaliste qui donnera des informations classées « information d’état » ; les journalistes de la SABC (South African Broadcasting Corporation), la chaîne d’information nationale ont pour ordre de ne pas poser de « questions difficiles » à Jacob Zuma et refuse toute publicité pour des partis d’opposition. L L’Afrique du Sud file un mauvais coton et la liberté de la presse pourrait bien disparaitre à nouveau comme au temps de l’apartheid.
© RENAPAS
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