Finalement le vote pour la motion de censure aura lieu au mois de mai, la Cour constitutionnelle doit examiner la demande déposée par le parti d’opposition UDM, d’organiser un vote à bulletin secret. Bantu Holomisa, le dirigeant de l’UDM, fait valoir que sans vote secret, la motion de défiance « serait fatalement sapée » et que le Président étant élu par un vote à bulletin secret, les députés doivent se prononcer de la même manière sur leur perte de confiance dans le président et exiger son départ. Le vote doit obtenir la majorité des suffrages soit 201 voix sur 400, il y a 246 élus de l’Anc, il faudrait donc qu’une cinquantaine de ces parlementaires de la majorité votent avec l’opposition. Le vote secret est aussi une garantie pour éviter les pressions et menaces à l’encontre des élus de l’Anc qui voteraient pour la motion de censure, certains ayant déjà reçu des menaces de mort.
© RENAPAS
© RENAPAS
Pour nous contacter
Conception du site : AB
Site réalisé sous SPIP