Jacob Zuma, le président sur lequel rien n’accroche, a réussi a sortir vainqueur de la confrontation devant la direction de l’Anc. Les trois dirigeants, le vice président Cyril Ramaphosa, le secrétaire général, Gwede Mantashe et le trésorier, Zweli Mkhize ont reconnu qu’ils avaient commis « une erreur » en critiquant publiquement le remaniement ministériel. Le Comité national a reconnu qu’il y avait un total manque de confiance entre le Président et un membre de son gouvernement, le ministre des Finances, et qu’il avait donc le droit de le limoger. L’Anc a aussi vertement critiqué ses alliés, le Sacp et le Cosatu, pour avoir demandé la démission du président sans consultation. Mais le Cosatu, comme le Sacp restent sur leur position et se joindront au mouvement d’action prévu pour vendredi 8 avril, déjà surnommé « vendredi noir noir » et des manifestations sont prévues jusqu’au 18 avril quand la motion de défiance sera déposée et soumise au vote des parlementaires.
© RENAPAS
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