Les mines abandonnées d’or, de diamants, de chrome et de platine sont le champ d’action de gangs organisés qui emploient près de 30000 personnes dans des conditions proches de l’esclavage. Venus du Zimbabwe, de Swaziland, du Mozambique et du Malawi ou originaire d’Afrique du Sud, hommes, femmes et enfants essaient d’y gagner leur vie. Bon an, mal an, 10% de la production d’or est volée et vendue illégalement. Les femmes et les enfants travaillent à la surface, les hommes dans les galeries désaffectées au risque de leur vie. Tout est parfaitement organisé, de l’extraction à la vente du minerai, pour tirer le maximum de profits de cette activité illégale. Un rapport des Nations unies souligne la parfaite organisation du crime organisé international et l’extrême violence vis à des vis des mineurs, dont au moins plus de 300 sont morts depuis 2012 dans des règlements de compte pour le contrôle des puits. Considérée comme une véritable menace par la Chambre des mines, le syndicat Num et le ministère des mines pensent à une réhabilitation de ces mines désaffectées et à légaliser le travail de ces mineurs.
© RENAPAS
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