A l’occasion du Festival littéraire de Durban, Time of the Writer festival, deux jeunes auteures sud-africaines, ont été interrogées sur la façon dont elles ressentaient leur identité de femme, de mère et d’écrivain. Pour Megan Ross, jeune femme blanche, : « c’est une schisme entre mes identités. On me demande toujours des nouvelles de mon fils, jamais de mon travail. Le père de mon fils est toujours interrogé sur son travail…Devenir mère signifie être « désexuée », on devient juste mère ». Pour Sibongile Fisher, jeune femme noire : « Vous perdez votre identité et votre autonomie parce que vous devenez responsable de quelqu’un d’autre. A cause des difficultés économiques, je suis obligée d’avoir un travail stable qui m’éloigne de l’écriture et de la lecture. Le système nous emprisonne ». En 2014, Megan Ross, avait été la première femme auteure sud-africaine sélectionnée pour le PEN International New Voices Award pour sa nouvelle Incredible Journey ; et Sibongile Fisher a reçu le prix de la nouvelle sud-africaine pour A door ajar en 2017.
© RENAPAS
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