Il y a un an, le 5 février 2016, un effondrement dans la mine d’or Lily Mine, propriété de la compagnie australienne Vantage Goldfields, prenait au piège 73 mineurs, tous secourus, sauf trois restés ensevelis dans la mine, deux femmes Yvonne Mnisi, Pretty Nkambule et un homme Solomon Nyirenda qui travaillaient dans un conteneur servant de salle des lampes. Le container est tombé 60 mètres plus bas, ensevelis sous des tonnes de rochers et de terre. La recherche des corps a été interrompue parce que cela coûtait trop cher à la compagnie. Celle ci voulait organiser une commémoration un an après la catastrophe. Elle a du l’annuler, tous les syndicats ayant exprimé leur colère et leur refus de participer à la mascarade, « un acte de pure provocation » selon le Cosatu. Le syndicat condamne l’inertie des autorités, exige la démission du ministre des ressources minières et le versement des indemnités promises aux familles et aux survivants.
© RENAPAS
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