La ministre des Affaires étrangères a envoyé une lettre au secrétariat des Nations unies notifiant la volonté de l’Afrique du Sud de quitter la Cour pénale internationale. Cette décision fait suite à la polémique de la présence du président soudanais Omar al-Bashir à une réunion de l’UA à Johannesburg en 2015 ; l’Afrique du Sud ne l’a pas arrêté alors qu’il était accusé de crimes de guerre et poursuivi par la CPI. Cette décision soulève des questions légales et morales. Le gouvernement peut-il décider sans consultation du parlement ? Cette décision cache-t-elle une volonté politique qui mettrait les chefs d’état en dehors de toute juridiction en leur accordant une immunité sans limite ? Le Burundi a été le premier état a quitté la CPI.
© RENAPAS
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