Plus de la moitié des centres d’accueil pour les victimes de viols risquent de fermer ou de réduire leurs activités faute d’argent. Ces centres qui fournissent conseils, aide médicale et aide judiciaire aux victimes fonctionnent avec du personnel payé par des ONG. Ces dernières dépendaient des fonds alloués par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et la malaria qui a décidé de réduire ses donations aux seuls soins médicaux. Les centres d’accueil dans trois provinces, Etat libre, Cap nord et Limpopo ne reçoivent plus aucun fonds et ont réduit leurs activités d’aide et de conseils. Pour Lise Vetten, chercheuse en sciences sociales, cette stratégie de rentabilité sera catastrophique pour les victimes. Une étude montre que les victimes de violence sexuelle développent des désordres psychologiques post-traumatiques comme la dépression, les tendances suicidaires, les désordres alimentaires.
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