Les spéculations vont bon train pour savoir si Nkosazana Dlamini -Zuma briguera un second mandat à la tête de l’Union africaine ou bien si elle sera candidate à la succession de son ex-mari à la présidence de l’Anc et de l’Afrique du Sud. Le refus de l’intéressée à répondre à cette lancinante question et de dire « attendez et vous verrez » ne fait qu’attiser la curiosité. Son mandat à la présidence de l’Union africaine expire en octobre et les élections pour le poste auront lieu en juillet, les candidatures devant être déposées en mars ou avril. Du coté sud-africain, au sein de l’Anc, il y a un fort lobby en faveur d’une candidature féminine pour succéder à Jacob Zuma quand le parti tiendra son congrès en 2017, ce qui ferait de Nkosazana Dlamini -Zuma la candidate désignée à la magistrature suprême. Ses adversaires soutiennent la candidature de l’actuel vice–président, Cyril Ramaphosa, ce qui serait conforme à la tradition qui veut que le vice-président soit l’héritier naturel de l’actuel président.
© RENAPAS
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