Les demandeurs d’asile doivent non seulement attendre des jours et des jours pour obtenir le droit de rester en Afrique du Sud, mais les autorités ne tolèrent aucun retard pour le renouvellement de ce permis. A Port Elizabeth, le centre qui renouvelle ces permis inflige de lourdes amendes pour retard. Ces réfugiés venus de Somalie, d’Erythrée, d’Ethiopie ou de Tanzanie ne vivent pas dans la ville, mais souvent très loin à travailler comme domestiques ou à tenir une petite échoppe, ils n’ont jamais sur eux les 2 ou 3000 rands (environ 150 euros) exigés de suite pour obtenir le précieux coup de tampon qui régularisera leur situation. Les associations qui aident les réfugiés demandent aux autorités pourquoi Port Elisabeth demande deux à trois plus que les autres centres d’accueil des réfugiés. Source GroundUp
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