La culture du tabac peut rapporter gros, mais elle peut aussi anéantir les espoirs des petits exploitants qui ont abandonné les cultures vivrières traditionnelles, maïs et sorgho, pour « l’or vert ». Trop souvent le tabac récolté n’a pas les qualités requises pour être vendu à bon prix sur le marché du tabac. Les ventes se font aux enchères et de grandes quantités tabac de piètre qualité ne trouvent pas preneurs. La sécheresse et le manque de savoir-faire risquent fort de laisser des milliers de petits exploitants sans aucune ressource pour survivre. Leur nombre est passé de 52000 en 2012 à 88000 en 2015. Autrefois le grenier de l’Afrique australe, le Zimbabwe a vu sa production de maïs diminuer de moitié et le pays doit en importer pour nourrir sa population. La FAO anticipe déjà un déficit alimentaire pour la population du pays.
© RENAPAS
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