Depuis les attaques xénophobes dans la région de Durban, ils vivent dans des camps de fortune, mais les camps vont bientôt fermer et la question se pose : où aller ? C’est le cas des réfugiés du camp installé sur un terrain de sports à Chatsworth. Le camp est gardé nuit et jour par 40 gardes de sécurité. Il va fermer dans neuf jours. Il abrite 142 adultes et 70 enfants qui vivent sous trois tentes : une pour les hommes, deux pour les femmes et les enfants. Les hommes ne font rien et les enfants ne vont pas à l’école. Venus de RDC, du Burundi ou d’autres pays africains, ils sont arrivés en Afrique du Sud il y a une dizaine d’années et avaient pensé trouver un pays où vivre en paix. Ils ont tout perdu, ils ne veulent pas retourner dans leur pays, ni dans la communauté où ils étaient installés de peur d’être tués. La municipalité de eThekwani qui gère le camp se dit optimiste en disant que les réfugiés seront réintégrés. Les réfugiés ne sont pas convaincus et craignent les jours à venir
© RENAPAS
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