Cyril Rampahosa, le Vice-président, va témoigner devant la Commission Farlam dont la mission est d’établir la vérité sur les responsabilités de tous ceux qui ont été impliqués dans la fusillade qui a fait 35 morts à la mine de Marikana le 16 août 2012 : les mineurs, les syndicats, la direction de Lonmin, le gouvernement. Cyril Ramphosa, qui était alors un des actionnaires de Lonmin, devra s’expliquer sur l’envoi de messages électroniques ambigus. L’avocat pour les mineurs accuse l’actuel vice-président d’avoir fait pression sur la police pour qu’elle agisse contre les grévistes en qualifiant la grève comme une « action criminelle » et en demandant « une action concomitante pour régler la situation ». Il aurait aussi reproché au ministre des mines de l’époque son inaction devant la détérioration de la situation. Le Vice-président devra expliquer le sens exact de ses messages devant la commission.
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