Le Numsa, syndicat de la métallurgie fort de 220 000 membres appelle à la grève à partir de mardi 1er juillet. Les revendications sont salariales : 12% d’augmentation au lieu des 8% proposés par le patronat. Mais la grève est aussi politique, car le Numsa est le syndicat qui défie la direction du Cosatu et qui a refusé de faire campagne pour l’Anc aux dernières élections. Le syndicat exige aussi l’interdiction du travail intérimaire, une revendication toujours repoussée à plus tard par le Cosatu. Pour éviter les heurts entre grévistes et non grévistes, le patronat a interdit l’accès aux lieux de travail à tout le monde. Irvin Jim, le secrétaire du Numsa a déclaré avec ironie « Cela nous fait sourire quand les patrons ferment l’usine… C’est bon pour nous, cela renforce la grève ». Un coup dur pour Eskom, qui va devoir affronter une nouvelle grève sur le site de la construction des centrales de Medupi et Kusile, construction qui a pris un retard considérable du aux grèves et aussi aux malfaçons. Eskom est obligé de procéder à des coupures et délestages pour assurer l’approvisionnement en électricité. (voir nos articles précédents)
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© RENAPAS
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