Le parlement du Mozambique compte 98 femmes, soit 40% d’élues et pourtant quand le Parlement a proposé de réviser le Code pénal qui date de 1886, c’est- à -dire de l’époque coloniale pas une n’a fait remarquer que certaines propositions allaient renvoyer les femmes au Moyen–Age. En effet plusieurs propositions d’articles protègent le violeur et infligent double peine à la victime. Ainsi l’article 223 propose en effet de ne pas poursuivre le violeur d’une femme de moins de 18 ans s’il se marie avec sa victime pour sauver l’honneur de la famille ; l’article 233 précise que le viol implique "des relations illicites " donc , le viol dans le mariage n’est pas condamnable et l’article 24 ne considère pas qu’aider un violeur à fuir soit un acte de complicité. Des ONG sont montées au créneau pour dénoncer ce code pénal rétrograde, Amnesty International a lancé une pétition, mais les élues restent silencieuses.
© RENAPAS
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