La loi sur la presse, surnommée « la loi sur le secret » bien que largement améliorée après des mois de controverse, est loin de satisfaire pleinement le droit à l’information des citoyens sud-africains. La définition de la « classification » d’une information est beaucoup trop floue et permet au gouvernement de retenir une information « pour une bonne cause » et donne pouvoir à un simple policier de le faire aussi. La définition de « la sécurité nationale » s’étend à tous les domaines économiques, scientifiques et technologiques. Cela n’est pas sans rappeler les lois sur la censure de la presse au temps de l’apartheid et inquiètent non seulement les journalistes dont le métier est d’informer et qui risquent d’être sanctionnées pour divulgation de « secrets d’état », mais aussi les citoyens dont le droit à l’information est inscrit dans la constitution.
© RENAPAS
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