La société civile exige la vérité sur les événements de Marikana et exige la justice pour les victimes. La déclaration faite par une vingtaine d’associations le lundi 3 septembre exige transparence et respect des droits humains et précise « le massacre de Marikana est un moment déterminant dans notre histoire et ne peut pas disparaître sans établir la pleine et entière vérité, sans que justice soit rendue et réparations soient rendues aux victimes et leurs familles… Le massacre de Marikana et les réponses sans compassion faite par Lonmin et plusieurs représentants de l’Etat violent l’esprit de notre constitution et sapent les droits à la vie, la dignité, à l’égalité, à la liberté d’expression et d’association ». La déclaration dénonce le climat malsain de violence qui règne dans les mines depuis longtemps, les conditions de travail et de salaires déplorables des mineurs ; l’indifférence des patrons miniers devant ces problèmes ; la conduite criminelle de certains éléments de la police ; l’incohérence de la justice qui inculpe en bloc 270 mineurs puis suspend l’inculpation pour meurtre. La déclaration condamne toutes les formes de violence, soutient toute forme de mobilisation pacifique pour la campagne de solidarité et la journée d’action du 8 septembre pour les victimes de Marikana.
© RENAPAS
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