L’ Afrique du Sud qui participe au Forum de l’eau à Marseille est à la recherche d’investissements étrangers pour réhabiliter son système de distribution et de traitement de l’eau qui vieillit. Mais le risque est grand de voir la facture pour le consommateur s’envoler avec l’amélioration de la qualité de l’eau. La centrale syndicale Cosatu est fermement opposée à toute privatisation de l’eau et un possible partenariat public–privé lui donne des inquiétudes. Déjà échaudé par l’introduction prochaine d’un système de péage autoroutier confié à une compagnie privée, le Cosatu voudrait bien que des réponses claires soient données à ses questions. Pour le parti d’opposition DA la question de l’eau se pose en ces termes : soit on fait appel au privé, soit la qualité se détériore. Ceux qui défendent l’idée d’un partenariat avance comme argument qu’il y a déjà un précédent en Afrique du Sud et que cela n’a pas abouti à une « privatisation » de l’accès à l’eau. Il s’agit de faire appel aux compagnies privées pour la maintenance du système pas pour la vente de l’eau qui restera l’affaire du ministère qui fixera les prix. Les municipalités n’ont pas les moyens financiers, ni le personnel compétent pour assurer la maintenance des réseaux de distribution qui se détériorent de jour en jour. .
© RENAPAS
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