La chambre de commerce et d’industrie du Cap et le Cosatu font cause commune pour dénoncer les hésitations du gouvernement à respecter les engagements pris concernant l’extension des sources d’énergie renouvelable. Ce manque d’engagement et de détermination ont provoqué la fermeture de deux entreprises dans la région, la perte de centaines d’emplois et menacent toute la filière. « Les belles paroles du gouvernement et du COP17 ne se concrétisent pas sur le terrain » déplore le responsable provincial du Cosatu. Alors que le Nouveau plan de croissance du gouvernement prévoit que d’ici 2030 un quart de l’énergie produite sera d’origine renouvelable, la confusion la plus totale entoure les directives gouvernementales. Le gouvernement a déclaré qu’il voulait que 35% du contenu des sources d’énergie renouvelable soient produits localement, mais la définition du « local » est très vague. Par exemple le gouvernement accorde des subventions pour l’achat de chauffe-eau solaires. Il y a deux pays qui dominent le marché mondial pour la fabrication de ces chauffe eau : l’Afrique du Sud et la Chine. Pour l’achat d’un chauffe-eau solaire, le gouvernement ne fait pas la différence entre celui produit localement et celui importé de Chine, moins cher, pour accorder la subvention de 5000 rands. Ce qui fait dire au patronat comme au syndicat que l’acheteur sud-africain d’un chauffe-eau solaire chinois subventionne la création d’emplois …en Chine ! Le Cosatu a décidé de manifester devant le Parlement pour dire que c’est en Afrique du Sud qu’il faut créer des emplois. La Chambre de commerce et d’industrie est prête, non pas à manifester, mais à soutenir les actions syndicales. Cosatu Today
© RENAPAS
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