Le gouvernement du Swaziland balaie toutes les remarques qui lui sont faites sur les violations des droits de la personne d’un argument encore jamais utilisé par les pays pris en faute : il n’a pas les moyens de payer pour ces droits à cause de la crise économique qui frappe le pays ! On se demande en quoi le manque de moyens financiers empêche la levée de l’état d’urgence, l’abolition de la peine de mort, l’interdiction des punitions corporelles dans les écoles ou le respect des droits des femmes. Cette excuse peu banale est la réponse faite aux critiques contenues dans un rapport périodique de la commission des droits de l’homme des Nations unies. En attendant que les caisses se renflouent, la police continue à réprimer toutes les manifestations des syndicats ou des opposants au régime avec gaz lacrymogènes, matraques et autre matériel adéquat.
© RENAPAS
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