Kader Asmal était plus qu’un militant, c’était un homme juste et droit infatigable défenseur des opprimés. Né dans le Kwazulu Natal, enfant,il avait été très impressionné par sa rencontre avec Albert Luthuli, alors président de l’Anc. Exilé en Grande-Bretagne en 1959, puis en Irlande, il sera à l’origine des mouvements anti-apartheid britannique et irlandais. Juriste de renommée international, il contribuera à l’écriture de la constitution sud-africaine actuelle. Ministre des eaux et forêt, puis de l’éducation, il sera un militant actif et critique jusqu’au bout. Il y a quelques jours seulement, il écrivait un chronique dans un quotidien pour dénoncer des amendements sur la nationalité qui lui semblait contraire à la constitution « Nous nous interrogeons sur la justification des amendements proposés qui altèrent radicalement le concept de citoyenneté sud-africaine du droit du sol au droit du sang, contraire à l’esprit de notre constitution. Nous devrions nos rappeler le préambule de la constitution qui dit « nous, peuple d’Afrique du Sud…respectons ceux qui ont travaillé à construire et développer notre pays. ; et nous sommes convaincus que l’Afrique du Sud appartient à ceux qui y vivent, unis dans notre diversité ».
© RENAPAS
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