Les organisations de la société civile ont lancé un cri d’alarme quand la Commission électorale a fait savoir que les listes de candidats pour les élections du 18 mai prochain ne comportaient que 37% de femmes. Janine Hicks, membre de la Commission pour l’égalité des genres, a déclaré que les partis politiques continuent d’ignorer la constitution et le Protocole de la Sadc de 2008 qui engageait l’Afrique du Sud à atteindre la complète parité en politique. « Il est clair que nous avons besoin d’un système de quotas défini par la loi ». Selon l’association Gender Links qui a établi un classement pour les élections locales du 18 mai, l’Anc arrive en tête avec 43,8% de femmes inscrites sur ses listes, suivi du Mouvement démocratique uni avec 36,9% de femmes, puis de l’IFP avec 33%. L’Alliance démocratique arrive en quatrième place avec seulement 31% de femmes. C’est un paradoxe pour un parti qui a une femme, Helen Zille, à sa tête et présente une femme, Patricia de Lille, comme candidate pour la mairie du Cap. Le Cope est bon dernier avec 29,4% de candidates. Une étude montre aussi que la situation des femmes est plus mauvaise qu’en 1994. « Nous ne disons pas que les questions des femmes sont plus importantes que celles des hommes. Nous disons que les problèmes des femmes ne sont pas pris en considération » conclut Janine Hicks. Il faut donc imposer des quotas pour obliger les partis à choisir des femmes pour des postes de responsabilité. .
© RENAPAS
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