A quelques jours des élections municipales, la menace d’une grève de 22000 employés municipaux risquait d’être un désastre pour le pays, la démocratie et le gouvernement. Une réunion entre la direction de l’Anc et du syndicat Samwu a permis d’éviter le pire. Tahir Sema, le porte-parole du syndicat a déclaré que tous les points de mécontentement su syndicat ont été abordés. Le Samwu depuis longtemps dénonce l’incompétence de la corruption qui ravagent les services municipaux et qui alimentent le mécontentement de la population. « Nous avons dit et redit depuis longtemps que les municipalités ne fonctionnaient pas et n’étaient pas au service de la population. Des changements sévères doivent être faits pour remettre les choses dans le bon chemin ». Le syndicat dénonce aussi l’inefficacité du Ministre responsable de la gouvernance locale et des affaires traditionnelles qui est en congé maladie depuis le mois de février si bien que « rien de substantiel a été fait pour améliorer les services à la population » et le Samwu demande sa démission. Il demande aussi que le Président Zuma ne signe pas le nouveau décret qui vise « à dépolitiser » les municipalités et a nommer du personnel compétents sans lien avec leur appartenance politique. Le syndicat demande aussi une enquête sur les représailles qui ont affecté le personnel qui a eu le courage de dénoncer la corruption et Les négociations salariales sont remises à plus tard et n’étaient pas vraiment le moteur de la menace de grève. Cosatu Media Monitor
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