L’Institut de recherches sur la pauvreté, la terre et les études agricoles de l’université du Cap n’est pas convaincu que la solution des agrivillages avancée par le gouvernement soit la bonne solution à la question de la redistribution de la terre. Selon les chercheurs de cet institut le risque majeur serait de fournir une main d’œuvre à bon marché aux grands propriétaires terriens. Le projet de loi est soumis à la réflexion du public pendant deux mois, ce que beaucoup d’organisations de la société civile trouvent trop court, elles veulent plus de temps pour évaluer les implications socio-économiques de ce projet de loi. Selon le projet tous ceux qui résident sur une exploitation agricole, propriétaires et ouvriers auraient les mêmes droits pour le rachat des terres agricoles, ce que contestent les chercheurs. Ils craignent que cette loi facilite les évictions et la réinstallation des ouvriers agricoles dans « des taudis ruraux si les gens ne disposent pas de services adéquats et de possibilités de générer des activités économiques propres », en plus rien ne garantit dans ce projet la pérennité de la propriété. L’idée des agrivillages qui se veut généreuse risque de créer des déconvenues. Source Cosatu Media Monitor
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