Le Ministre de la défense vient d’annoncer que 48 millions de rands vont être alloués à un plan de lutte contre le Vih/sida dans l’armée. Il n’y a pas de statistiques officielles de la prévalence de la maladie dans l’armée, car il n’y a pas d’obligation à déclarer son statut, mais il semble qu’elle serait moins forte que pour le reste de la population. Une campagne de dépistage volontaire a commencé en avril 2010 et 6% des membres de l’armée ont subi les tests. Le changement d’attitude des Forces armées sud-africaines (Sandf) vient après un procès qui l’avait opposé au syndicat des forces armées sud-africaines (Sasfu). Après des années de procédure, le tribunal avait déclaré contraire à la Constitution la discrimination dont étaient victimes les militaires infectés par le VIH. L’armée refusait aussi de recruter des personnes séropositives. Mais après l’adoption d’un plan national de lutte contre le Vih/sida et la preuve que l’on peut vivre normalement en suivant un traitement, il n’y a plus d’obstacle à recruter ces personnes « Les Forces armées sud-africaines ne peuvent plus exclure les personnes infectées du recrutement ou leur refuser une promotion » avait déclaré Mark Heywood, responsable de Aids Law Project. Source Cosatu Media Monitor
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