Le président Zuma devrait accorder l’amnistie à 149 personnes accusées de « crimes politiquement motivés », mais cette décision annoncée par le Ministère de la justice a choqué plusieurs associations qui se battent pour que les victimes soient entendues. Cette décision fait suite à une longue bataille juridique à la suite des travaux de la Commission Vérité et Réconciliation pour faire toute la lumière sur les crimes commis sous le régime d’apartheid. Une coalition d’associations dont Khulumani Support Group demandent que les victimes aient accès aux dossiers pour formuler leur avis sur une éventuelle amnistie. La coalition a exprimé sa surprise de voir que des personnes coupables de plusieurs meurtres et de cambriolages se trouvent sur cette liste : deux personnes totalisent 21 assassinats et 28 tentatives de meurtres, d’autres n ‘ont accompli qu’une petite partie de leurs peines de prison La coalition exprime son étonnement devant la mise en liberté possible d’individus dangereux et dont certains actes étaient des actes racistes. La coalition note avec regret que « le gouvernement montre beaucoup d’empressement à prendre des mesures de clémence envers les criminels mais ne répond pas aux recommandations de la Commission Vérité et Réconciliation envers les victimes, ce qui représente une grave injustice pour les victimes. L’attitude du gouvernement ne fait pas avancer la réconciliation sociale en Afrique du Sud ». Source Khulumani Support Group
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