L’Afrique du sud est « déçue » de la conférence de Copenhague. La Ministre de l’eau et de l’environnement Buyelwa Sonjica a qualifié l’accord de « faible, partial et plus politique que contraignant ». Elle a aussi accusé les organisateurs d’avoir consacré plus de temps aux questions de procédure qu’à la discussion du contenu de la conférence. Mais la conférence a aussi obligé les Usa à la négociation. Le chef des négociateurs pour l’Afrique du Sud, Alf Wills a rejeté les accusations portées sur les pays en voie de développement les plus avancés, la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud comme étant un prétexte pour le non-engagement des pays les plus riches. Alors que ces derniers ont consenti à une modeste réduction de 14 à 20% de leurs émissions de gaz à effets de serre, l’Afrique du Sud s’est engagée à réduire ses émissions de 34% d’ici 2020. Le texte final a été « parachuté » et difficilement acceptable pour un grand nombre de pays. L’Afrique du Sud, directement impliquée dans l’accord, a tenté de rétablir l’équilibre entre pays développés et pays en voie de développement. Le Président Zuma a même proposé aux autres pays africains de quitter la conférence, mais, après discussions, il est apparu que ces pays avaient plus à gagner en restant jusqu’à la fin de la conférence. Source Business Day
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