Le manque de médecins en zone rurale met en péril le plan de lutte contre le sida

Dans son discours du 1er décembre, le Président Zuam avait déclaré que tout citoyen devrait pouvoir aller dans un centre de santé et demander conseil, test et même traitement s’il en a besoin » et de promettre que tout serait mis en place à la fin du mois de mars pour que le système fonctionne. Mais le manque de médecins en zone rurale risque de mettre à mal ce beau projet. Seuls les centres de santé accrédités sont habilités à distribuer les médicaments, les infirmières peuvent donner ces médicaments, mais dans les cas difficiles elles ont besoin de l’aide d’un médecin ayant suivi une année de spécialisation pour la santé aux communautés, « community service ». Les médecins, contrairement aux autres personnels de santé peuvent choisir s’ils veulent travailler en zones urbaines ou rurales. Bien entendu la plupart optent pour un poste en ville, laissant les centres de santé dans les zones rurales sans médecin. Cette situation oblige les malades à parcourir de longues distances pour trouver un centre de santé avec le personnel compétent. Au Kwazulu-Natal, par exemple, seuls 66 centres de santé dans les zones rurales sur 205 disposent d’un médecin spécialisé. En dépit d’une politique volontariste du ministère de la santé en accordant des bénéfices financiers aux volontaires et en donnant la priorité aux zones rurales, la situation à peu de chance de s’améliorer rapidement. « On ne peut pas forcer les gens à travailler en zone rurale au risque de les perdre définitivement ».Source Business Day

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