Les quotas, la raréfaction de certaines espèces et l’augmentation de plus de 10 rands par litre du gasoil pourraient bien mettre en péril l’activité séculaire des pêcheurs traditionnels des côtes sud-africaines de la province du Cap aux côtes de la province du Kwazulu-Natal. Quand ils obtiennent l’autorisation de pêcher un certain quota, par exemple de langoustes de roche, ils n’ont plus l’argent pour acheter le gasoil et s’ils vont en mer et que la pêche est mauvaise, ils sont perdants. Quand le gasoil était moins cher, les pêcheurs encaissaient jusqu’à 80% du prix de la vente de leur pêche, aujourd’hui ils ne restent qu’à peine 40% et quand la mer est mauvaise, ils ne sortent pas et ils ne gagnent rien. Cette pêche traditionnelle qui est une tradition familiale permettait à des familles entières de vivre Il reste environ 30 000 pêcheurs traditionnels, une goutte d’eau dans l’océan d’une industrie qui rapporte près 2,5 milliards de rands par an. Source Cosatu.Media.Monitor
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