Selon le document The Indigenous Law and Custom of the Kingdom of Swaziland chapitre 7, il n’y a viol que si la femme n’est ni l’épouse, ni l’amante du violeur. Le royaume de Mswati III est le quatrième pays au monde où l’on dénombre le plus de viols par habitant, 77,5 viols pour 100 000 habitants. Selon la police, 1082 viols ont été enregistrés depuis 2015. Mais le traitement réservé aux victimes est la meilleure façon de dissuader les futures victimes. Dans le meilleur des cas, dirigées vers les services d’urgence des hôpitaux, elles attendent, hagardes et ensanglantées, leur tour pour voir une infirmière. Le viol et les abus sexuels commis sur des enfants sont tout à fait courants. En 2008, l’Unicef indiquait qu’une petite fille sur trois était violée par un membre de la famille ou son propre père. En 2009, des hommes affirmaient avoir le droit de violer des enfants si leurs femmes ne les satisfaisaient pas sexuellement.
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