Faute d’argent pour les entretenir, les routes du Zimbabwe ne sont plus guère praticables, les dernières pluies diluviennes ayant fait des ravages. De nids de poule en fondrières, à la ville comme à la campagne, les automobilistes pestent contre l’état incompétent. Même le ministre des Transports reconnaît que les routes sont impraticables. Le problème est de trouver l’argent pour la rénovation du réseau routier : 100 millions de dollars. Le Zimbabwe croulant sous les dettes et consacrant 90% de son budget à payer les fonctionnaires à temps pour éviter la grogne, les infrastructures sont laissées à l’abandon et il n’est facile de trouver un créditeur.
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