Il ne fait pas bon être étranger ou gay au Swaziland. Aux premiers qui se plaignaient d’être exploités et pas payés, le ministre des Affaires étrangères a répondu qu’ils avaient de la chance de ne pas être renvoyés dans leur pays d’origine. Pour les gays et les lesbiennes, c’est encore plus grave parce qu’ils sont en danger de mort. Le 15 mars 2015, dans la ville de Nhlangano, une lesbienne a été tuée à coups de hache dans un bar par un homme qui ne supportait pas d’être assis à côté d’une lesbienne. Quelques mois plus tôt, c’est un jeune gay qui avait été assassiné. En novembre 2011, le Ministre de la justice interpellé par le Comité des droits humains des Nations unis avait répondu qu’il n’y avait aucune raison de donner des droits aux LGBTI puisqu’ils n’existaient pas au Swaziland. L’association HOOP (House of Our Pride) qui lutte pour les droits des LGBTI a fait une liste des discriminations dont souffrent les LGBTI qui va des insultes dans la rue, à l’interdiction de fréquenter les lieux de cultes et au harcèlement par les forces de police. .Source Swazinewsletter
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