Le rapport de Global Slavery Index vient d’être publié pour la seconde fois. En 2013, on estimait que 1302 personnes vivaient sous une forme d’esclavage au Swaziland et en 2014, ce chiffre est passé à 6700 personnes. Selon les auteurs, l’esclavage n’a pas explosé d’une année sur l’autre, mais le recensement a été plus efficace. Il est difficile d’identifier les victimes d’esclavagisme car « l’esclavage moderne est un crime caché. Il prend des formes et des noms divers : esclavage , travail forcé, trafic d’êtres humains. Ces formes variées consiste à priver une personne de sa liberté ; de sa liberté à quitter un emploi pour un autre ; de quitter son lieu de travail ; d’avoir le contrôle de son propre corps ».Le roi Mswati III et sa chefferie forcent, par la menace et l’intimidation, des enfants et des adultes à travailler dans des exploitations agricoles, à s’occuper du bétail et à vendre les produits agricoles.Le rapport sur le trafic d’êtres humains indique que le Swaziland est un pays servant de source, de destination et de transit pour les réseaux de trafiquants. Les filles, en particulier les orphelines, sont forcées à la prostitution ou à devenir domestiques dans les deux grandes villes du royaume Mbabane et Manzini, mais on les envoient aussi travailler dans les bordels d’Afrique du Sud et du Mozambique. Des femmes adultes, candidates à l’immigration sont piégées par des trafiquants qui leur promettent des emplois à l’étranger.
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