Swaziland : la famille royale d’abord, la démocratie après

La « démocratie monarchique » du roi Mswati III fonctionne à plein régime après les élections du mois dernier dont on ne connait toujours pas les résultats officiels. Les sujets de sa majesté , mais à peine 100 000 ont voté sur les 600 000 électeurs potentiels, ont élu seulement 55 députés sur les 65 que compte l’assemblée nationale, quant aux sénateurs, 20 sont choisis par le roi et les 10 autres sont élus par les députés. Le roi peut donc choisir 10 membres de l’assemblée et il vient de nommer deux princes, une princesse de la famille et trois membres du clan Dlamini, son propre clan. Le roi choisit aussi son Premier ministre et il est de tradition que celui-ci soit un membre du clan Dlamini. L’actuel Premier ministre, Barnabas Dlamini a toutes les chances d’être reconduit à son poste. Le Swazi Observer, le journal royal, affirme que ce choix résulterait d’une loi, mais cette loi n’existe pas, seule la tradition veut qu’un Dlamini soit nommé premier ministre depuis l’indépendance du pays en 1968. Cette « démocratie monarchique serait le résultat « d’une vision divine » que le roi aurait eu au cours d’un orage. Si Dieu le veut, la monarchie absolue a de beaux jours devant elle au Swaziland.

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