Après la tragédie de Marikana, le vice Président Klagema Motlanthe a exprimé son inquiétude devant des journalistes. « La culture de la consommation …au milieu d’une pauvreté ignoble pourrait attisait la haine pour les plus riches. C’est un ingrédient pour la révolution ». Depuis des mois, les manifestations violentes se multiplient dans les townships et bidonvilles pour protester contre l’absence de services de base : eau , électricité, logement. Le chômage massif frappe les jeunes et un travailleur salarié fait vivre en moyenne 7 à 8 personnes. Face à cette agitation sociale, la réponse est trop souvent une réponse musclée des forces de police. La mort de 44 travailleurs dans la mine de platine de Marikana a mis à nu les grandes failles de la société sud-africaine. Toutefois, le vice-Président a voulu se faire rassurant auprès des investisseurs en mettant en avant les richesses minières du pays et les relations stables dans le monde du travail et il appelle les patrons à « penser d’une manière différente aux conditions de vie de leurs employés car « la stabilité est une des pré-conditions pour améliorer la productivité ». Il a également souligné le fait que 15 millions de sud-africains sur 50 vivent des aides sociales et que « la position du gouvernement est à la limite du soutenable ». Tout en condamnant la violence, il a reconnu le bien fondé des revendications des mineurs et la nécessité de répondre à ces demandes.
Retrouvez cette brève sur la Toile : http://renapas.rezo.net/spip.php?breve1324Retour à la page d'accueil du site RENAPAS
retour à la brève