La question n’est pas vaine dans un pays comme l’Afrique du Sud dont 25% de sa population active est au chômage officiellement, beaucoup plus si on compte tous demandeurs d’emploi potentiels et deux jeunes sur trois n’ont jamais travaillé... Et c’est bien à cette question que le gouvernement que le gouvernement veut répondre avec son plan NGP en poussant à sa mise en œuvre rapide. Mais, pour les syndicats, cela n’est pas suffisant, il faut aussi que l’emploi offre un salaire des conditions de travail correctes. Le Cosatu a émis des réserves sur le plan NGP et insiste sur la création d’emplois « corrects ». Mais les déclarations du secrétaire de l’Anc ne vont pas dans ce sens : mettre l’accent sur la création d’emplois « corrects », c’est mettre « la charrue avant les bœufs car rien n’est plus dégradant que d’être au chômage ». L »’Afrique du Sud doit-elle résorber le chômage en créant une catégorie de travailleurs pauvres ? Selon le NGP 260 000 emplois dans l’agriculture, 140 000 dans les mines, 22500 dans le tourisme, 50 000 dans les services et 300 000 dans l’économie verte d’ici 2020, rien n’est dit sur les salaires. Les discussions entre le gouvernement, le patronat et les syndicats risquent d’être très animées dans les mois à venir. Source Cosatu Media Monitor
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