Un rapport publié le 28 janvier 2005 confirme que le sida est la cause de l’augmentation de la mortalité, ce qui met à mal la position de ceux qui niaient le phénomène. Ce rapport renforce la nécessité de la mise en place rapide et efficace du plan gouvernemental de lutte et de prévention contre la maladie et l’accès aux traitements pour les malades
Le rapport par le Conseil de la recherche médicale et des chercheurs de l’Université du Cap confirme l’accroissement massif de la mortalité due au sida (Groenewald et al, AIDS 2005). En 2004, 500 000 personnes sont mortes du sida et le chiffre pourrait être plus élevé pour 2005. Seulement 20 000 personnes avaient accès aux traitements dans les établissements publics de santé en octobre 2004. Pour l’association Treatment Action Campaign, le nombre de malades traités doit passer à 200 000 d’ici 2006 si on veut mettre un frein à la mort prématurée de milliers de personnes
Environ 1000 personnes sont infectées chaque jour par le virus VIH. Une démarche plus audacieuse est nécessaire pour la prévention et l’éducation. Des distributions de préservatifs dans les écoles, les lieux de travail, les lieux de culte ainsi que des messages publics vers les malades, les travailleurs du sexe, les homosexuels devraient mettre l’accent sur la prévention et les soins et mettre fin à la stigmatisation de la maladie.
Le rapport invalide l’information selon laquelle l’augmentation de la mortalité était due à l’accroissement de la population, à l’amélioration des registres de décès ou à la pauvreté. Il montre que ce sont les personnes de 15 à 49 ans, les femmes et les enfants de moins de cinq ans qui meurent en plus grande proportion que le reste de la population.
La question de la rédaction des certificats de décès reste un défi. Si un médecin indique que la mort est due au VHI ou autres termes synonymes, le code VIH est utilisé mais si le médecin délivre un certificat mentionnant par exemple la tuberculose, le code VIH n’est pas utilisé. Pour les auteurs du rapport "c’est là que les statistiques officielles s’arrêtent et que la recherche commence".
Source TAC www.tac.org.za
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