Dans une série d’articles publiée dans ANC Today, le Président Mbeki donne son point de vue pour réduire la pauvreté et le fossé qui se creuse toujours plus entre les riches et les pauvres.
La croissance, l’économie de marché et la mondialisation ne sont pas des panacées pour réduire les écarts entre "la première économie", celle des pays riches, et la "seconde économie" celle des pays pauvres. Tous les indices montrent que la distribution des revenus à l’échelle mondiale est devenue plus inégale durant ces 25 dernières années.
Pour un pays comme l’Afrique du Sud où les deux économies se côtoient, l’économie de marché ne peut pas résoudre à elle seule la question de la pauvreté en capitaux et du sous-développement en termes de compétences et de compétitivité qui caractérisent le "second marché"
L’intervention de l’État est indispensable pour aider au développement des micro, petites et moyennes entreprises. Mais il faut que l’État ait les moyens de le faire en puisant dans ses propres ressources, ce que le pays a pu commencer à faire grâce à sa stratégie macro-économique, en améliorant sa compétitivité industrielle, en réduisant son déficit budgétaire et en jugulant l’inflation.
Citant de nombreux économistes qui se sont penchés sur la question de la croissance et du développement, le Président Mbeki est convaincu qu’un monde où les inégalités sont criantes devient un monde instable et met en garde ceux qui vivent dans le confort de la richesse et qui disent aux pauvres d’être patients et d’attendre que leur tour vienne.
"Le monde riche doit se rappeler qu’on ne peut pas raisonner avec un ventre vide et qu’à l’ère de la mondialisation aucun pays n’est une île. "
Retrouvez cet article sur la Toile : http://renapas.rezo.net/spip.php?article66Retour à la page d'accueil du site RENAPAS
retour à l'article