La décision de relever Jacob Zuma de ses fonctions de vice-président a été bien accueillie tant à l’intérieur du pays qu’au niveau international.
Toute l’opposition sud-africaine a approuvé cette décision, car elle va dans le sens de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption menée par le gouvernement. Les alliés de Jacob Zuma n’ont pas fait le poids pour modifier la décision prise.
Cette décision vient à point nommé pour le Président Mbeki qui s’est fait le champion de la bonne gouvernance des pays africains auprès des institutions internationales. Le Président pourra ainsi mieux faire entendre sa voix au sommet du G8 à Gleneagles et plaider pour un doublement de l’aide des pays riches au continent et pour des investissements étrangers directs.
La décision prive aussi le Cosatu d’un allié au gouvernement pour résister à la pression de plus en plus forte pour assouplir le code du travail, ce qui est demandé aussi bien par le patronat sud-africain que les investisseurs étrangers. L’apparition d’une bourgeoisie noire, qui embrasse volontiers le credo du néo-libéralisme, n’est pas pour rien dans la volonté d’introduire plus de flexibilité dans le monde du travail.
Jacob Zuma garde son poste au sein de l’ANC et n’a pas dit son dernier mot politique. Il entend bien se présenter aux prochaines élections comme candidat à la présidence, en opposition aux candidats soutenus par l’actuel président. Des noms circulent déjà, mais les élections ont lieu dans deux ans. Source Southscan
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